Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher

14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 22:42

mysunset.jpg

 

They believe light can keep darkness at bay. 

But I wonder if darkness is defined by light. If so, darkness can't exist on its own. There must, by definition, be light somewhere, waiting to be found.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 22:41

rire.jpgCe soir je me marre.

ça m'arrive! Plusieurs fois par jour même!

Ce soir je me marre parce que le sort m'a valu de me taper quasiment tous les feux rouges de mon trajet pour rentrer chez moi. Parce que mes voisins ont fait du bordel toute la journée (et qu'ils continuent...). Parce qu'il pleut. Parce que Ségolène Royal s'est pris une claque dans la gueule. Parce qu'il fait froid. Parce que j'ai pas fait mes courses alors que mon frigo est vide. Parce que le chauffage électrique va me couter cher s'il commence déjà à faire 4 degrés. Parce que mon ordinateur fait des siennes au démarrage. Parce que je dois encore payer des factures à l'hopital. Parce que je dois m'offrir une échographie du pied. Parce que je vais devoir encore devoir m'acheter une orthèse -pour mon pied (la TROISIEME!). Parce qu'en nettoyant le sol toute à l'heure, j'ai mis trop d'eau et ça a mis 10 ans à sécher.

A part ça, je vais bien, car je me marre.

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 11:54

Quand on débarque à l'université pour la première fois, on fait le grand. On lève la tête, on a ce petit sourire en coin qui nous donne l'air de savoir ce qu'on fait là. On pense être le roi du monde dans un univers que l'on ne connait pas. La visite, c'est le meilleur moment. En tas d'un point clé à un autre, les tuteurs promènent la viande fraiche. Ils leur montrent vaguement les espaces les plus importants et décrivent bêtement ce qu'ils voient devant eux.
Le petit jeune, il continue à sourire, à faire le fier d'appartenir à cette grande famille universitaire.

Il croit tout savoir. Et pourtant... Il ne sait rien! Il ne sait pas qu'il va devoir se démerder, se bouger le derrière pour tout et n'importe quoi. Qu'un papier signé par Monsieur Untel n'est pas équivalent par le même papier signé par Unetelle.

C'est la jungle universitaire.
Pour certains d'entre eux, ils vont avoir du mal à s'adapter, ils vont peut-être s'écoeurer et renier leur appartenance avec cette institution. Ils vont peut-être l'insulter et lui faire mauvaise pub. Mais qu'importe, les autres vont l'adorer. Ils vont la chérir, vont gentiment la chambrer, mais reviendront avec le sourire, le même qu'au premier jour. Ce même sourire qui sait tout, qui a tout vécu et qui en redemande...

Partager cet article
Repost0
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 21:13

words.jpg

 

'Cause it's with words I like to play, nothing more, nothing less. They tell you a story, make your spirit travel, they make your mind think. They turn your brain upside down.

They help you change and remember.
Write a new page, read an old one.

Words can be soft and gentle, strong and painful at the same time.

Et pourquoi ne psa utiliser sa propre langue?

Manchmal sind Leute ängstlich mit Sprachen.
And that's a shame!

Regardez ce qu'on peut faire! On se mélange, on passe du coq à l'âne, de la grenouille au roast beef!

La question de l'utilisation de la langue revient souvent sur le tapis.

Je sais que j'écris beaucoup en anglais. Pourquoi? Aujourd'hui la réponse est simple: je vis en Angleterre, cette langue m'est donc omniprésente.
Oui, mais j'écrivais déjà beaucoup en anglais bien avant!
C'est vrai. Et ce n'est pas par mépris de la langue de Molière! Je n'ai jamais lu de Shakespeare, haha! J'ai aussi quelques écrits dans la langue de Goethe! Aucune honte!

Quand j'écris, c'est un échange direct entre les pensées et la "plume" (plus souvent un clavier je vous l'accorde).
Quand j'écris, je ne me force pas. C'est un flot continu de mots. Ils viennent comme ils viennent, dans une langue que je connais. Je n'ai pas la prétention de dire que je connais l'allemand, mais j'en sais suffisament pour qu'une partie de mes pensées l'utilise.

Je n'oublie pas le français. Je suis certain qu'il y a une véritable raison psychologique derrière la faible utilisation de cette langue. Comme la piètre opinion que j'ai de moi-même? Parler dans sa langue, c'est être capable de s'auto-juger avec un oeil affuté et connaisseur (pour l'expert que je suis... tututu vive la modestie haha!). Le manque de confiance en soi m'empêche d'être satisfait (ou du moins "hyper méga impressionné") de ce que j'écris. Utiliser une langue étrangère, même si elle l'est de moins en moins (elle le sera toujours), c'est un autre point de vue. Je ne suis pas expert, j'ai le droit de faire des erreurs, de ne pas varier mon langage autant que je le souhaiterai! (exactement mon problème avec le français...) Une langue est un pannel d'expressions, de vocabulaire, et surtout de concepts. Je me réfugie dans une langue étrangère lorsque je juge mon français trop faible comparé à ce pannel extraordinaire. Ce n'est même pas le regard de l'autre, c'est mon propre regard qui m'empêche d'être satisfait (voyez, exemple parfait, je réutilise mot pour mot une expression donnée avant...)
Vous me direz, ça se travaille! Mais j'ai pas envie de le travailler! J'ai pas envie d'écrire un livre.
J'ai toujours plaidé la liberté d'être mauvais, le droit à la connerie aussi! Dire de la merde sans prendre de précaution. Y aller comme un bourrin. N'est-ce pas ce que je réalise là, sous vos yeux?

Partager cet article
Repost0
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 14:20

notebook-copie-1.jpg

La vie c'est comme un carnet de notes.
Tout ce qu'on voit, c'est les pages vides qui suivent toutes celles remplies. Parfois on jette un oeil sur certains moments passés, mais la plupart du temps, on se contente de voir le rien.

Voir le rien, observer le vide.
Et puis tomber.
L'anéantissement de la vie à venir. Avenir. L'avenir à venir ne tardera pas à s'attarder à venir. On le croit proche ce futur qui paraissait si lointain hier. On tombe.

On s'aggripe aux ficelles de marionettes qui nous font tenir debout. Si fines sont ces ficelles...

ET PAF! Tu t'exploses sur le sol. Tout de long étendu. T'es tendu? T'es paré? Désemparé oui... Des remparts et tu t'enfermes.

T'as pas de notion, pas de concept mais tu acceptes ta vie. Tu dérives. Au bord des rives tu te jettes à l'eau. Tu te noies. Tu te noies. Tu te noies.

Tu fais surface et tu nettoies! Balayette et serviette t'as fini de faire trempette. On t'a piqué ta trompette alors tu pleures et tu te noies dans tes larmes de désespoir. Désespoir. Espoir et désespoir. Ainsi la vie est faite.

La vie, c'est comme un carnet de notes.
Tout ce qu'on voit, c'est les pages vides, sans chercher à les remplir, on s'y perd.

Page blanche et film d'horreur.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 18:23

Sometimes, things shouldn't start, or shouldn't stop. We all have doubts, moments when we don't quite know what to do next. It's just how life is testing us, to see how strong and resistant we are. Can we take it? Are we good enough to be better than what we are? Can we beat our everlasting demons?

Things are complicated if we make them complicated, or, we're just to weak to face whakes life harder... The sad thing is that people can't help themselves at being bad, or not the best. They're putting themselves under so much pressure that they don't take a little bit of freedom.

Take your time, hurry up. Choice is yours, don't be late.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 18:40

img695



To be, or not to be: that is the question:
Whether 'tis nobler in the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune,
Or to take arms against a sea of troubles,
And by opposing end them? To die: to sleep;
No more; and by a sleep to say we end
The heart-ache and the thousand natural shocks
That flesh is heir to, 'tis a consummation
Devoutly to be wish'd. To die, to sleep;
To sleep: perchance to dream: ay, there's the rub;
For in that sleep of death what dreams may come
When we have shuffled off this mortal coil,
Must give us pause: there's the respect
That makes calamity of so long life;
For who would bear the whips and scorns of time,
The oppressor's wrong, the proud man's contumely,
The pangs of despised love, the law's delay,
The insolence of office and the spurns
That patient merit of the unworthy takes,
When he himself might his quietus make
With a bare bodkin? who would fardels bear,
To grunt and sweat under a weary life,
But that the dread of something after death,
The undiscover'd country from whose bourn
No traveller returns, puzzles the will
And makes us rather bear those ills we have
Than fly to others that we know not of?
Thus conscience does make cowards of us all;
And thus the native hue of resolution
Is sicklied o'er with the pale cast of thought,
And enterprises of great pith and moment
With this regard their currents turn awry,
And lose the name of action. - Soft you now!
The fair Ophelia! Nymph, in thy orisons
Be all my sins remember'd.
Partager cet article
Repost0
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 01:22

Et on s'arrête 5 secondes et on regarde où on en est...

En 5 secondes? Mmh probablement besoin de plus de temps c'est certain!

En tout cas, ça fout les boules... Tu ne sais pas trop par où commencer. Ton nombril? Ou autour de toi? Tu creuses dans ton cerveau pour savoir. Tu te perds évidemment, mais tu te prends surtout à espérer qu'un jour, tout ne fera qu'un. Que ces miettes de bonheur éparpillées pourront un jour former un tout.

Et tu prends un sacré coup dans la tronche, parce que c'est une longue route qui t'as amené là où tu es. Bon, tu ne sais pas trop non plus où tu vas, ce ne sont pas des rails mais des routes en lacets. ça tourne! Tu peux prendre les virages à toute berzingue, à tes risques et périls! Tu peux prendre ton temps et t'arrêter à chacun de ces virages, observer, contempler, sans trop te soucier du chemin qu'il reste à faire, de toute façon tu ne sais pas où tu vas! Grand fou!

Au final, t'es comme tous les autres, t'as beau vouloir penser aux autres avant ta poire, tu te retrouves à regarder ton nombril. On peut te l'accorder juste une fois dans l'année? Pour être sympa?

Ton p'tit bonhomme, il s'est bien arraché quand même. Il a accompli.

Non cette phrase n'est pas bizarre: "Il a accompli." Point à la ligne. Tourné comme ça, c'est indiscutable. C'est comme dire: "l'eau, ça mouille." et bien lui, il a accompli.

Ah, mais quoi? Boarf, est-ce si important de le savoir? Non surement pas. Parfois il faut savoir prendre les choses comme elles sont. Aussi légères, inachevées ou même aussi inintéressantes qu'elles soient. Oui, on peut les changer, chacun a sa manière de (vouloir) changer les choses. ça marche, pas toujours, mais ça marche!

Pensez bien à cela les enfants: accomplissez. Peu importe quoi, peu importe à quelle échelle. C'est votre problème si vous y portez de l'importance, mais ce qui compte avant tout, c'est d'accomplir.

Accomplissons.

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 00:21

La sécurité est la mère du fainéant.

http://www.rue89.com/2010/07/15/kafka-a-roissy-mon-bebe-et-moi-dans-la-folie-securitaire-158744

Si vous avez pris le temps de lire cet article, alors vous pouvez continuer à me lire.

J'ai envie de croire qu'il existe toujours une solution à la robotisation humaine. Oui celle qui fait qu'un type peut devenir très con lorsqu'il se contente de suivre des ordres. Le bonhomme ne veut pas s'emmerder à remuer ciel et terre pour arriver à détourner les règles, sans pour autant frauder. Si cette personne (oui si vous n'avez pas lu l'article, c'est vraiment pas la peine de lire ça) a pu finalement prendre son avion, avec son bébé!, c'est bien que quelqu'un a tout retourné! En forçant le passage, mais pas les règles, en s'épuisant pour obtenir les accès voulus.
On est toujours content quand tout va bien, que tout se passe bien, quand le train roule sur les rails. Mais... on n'est pas à l'abri d'un dérapage. Et quand y'a du verglas, ça peut glisser loin! L'aéroport semble être une vraie patinoire interminable. Une patinoire sécuritaire. En fait-elle trop? Non, la sécurité, c'est important on n'sait jamais! Mais l'obtusité à laquelle nous nous confrontons parfois est tout à fait détestable!
Non, le Monsieur il ne peut pas, il n'a pas le droit. Son chef, il veut pas savoir, il n'a pas que ça à faire. Ah zut... Peux pas... Veux pas? Un petit effort Monsieur Borné, et la Madame elle retrouvera sa valise (vide!) à l'arrivée. (Au final on ne saura pas, mais peu importe).

On est bien tranquille derrière cette barrière du "je préfère suivre les ordres sans chercher à voir ce que je pourrais faire pour réussir à faire quelque chose de tangencieux", pas interdit, mais tangencieux, un peu limite quoi! On est en sécurité derrière ces règles. On ne s'embête pas, on suit. Pourtant, dans la société, suivre n'est pas toujours la clé. Pour preuve!

La sécurité (pas dans le sens "douane/police/tralala") semble effectivement être la mère du fainéant. Non pas que le brave homme à la valise vide soit haïssable ou un pauvre con!, il a juste pas de bol que ce soit sur lui que ça tombe... car il y en a surement beaucoup comme lui, même trop! et trop de gens qui acceptent cela comme la normalité. Taisons nous, et passons notre chemin, écrasons nous et cessons de vivre. Robotisons nous!

Ensemble, tout deviend-ro beau (ah, j'essaye de faire un jeu de mots phonétique!)

-----------

C'est marrant, l'Angleterre ne m'a pas encore fait changer de fond ou de bord (non je ne suis pas encore allé à la piscine.....). Et puis j'aime toujours mon pays, avec ses abrutis et ses gens biens. Et je m'énerve toujours de la même façon! Ouf, je suis encore moi, j'ai pourtant cru m'être perdu...

Merci.

Partager cet article
Repost0
18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 17:32

DSC00345.JPG

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

 

Invictus, William Ernest Henley (1875)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Invictus_(poème)

Partager cet article
Repost0